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le papa


LeDupontesque, c'est pas mon vrai nom évidement, c'est une pathetique tentative pour insufler une dimension aristocratique dans un patronyme très ordinaire...  A part le Pentavers (qui se repose au fond des archives maintenant), on tolère mes contributions chez Diced Shell RPG (l'éditeur qui n'en a!). Il m'est également arrivé de contribuer à l'aventure JdR Mag ou sur le site SDEN "Chateau Falkenstein" (voir l'elfette dans les liens) ou sur la Scénariothèque.
Pour m'écrire: lemailauwill@yahoo.fr ou sur ma page FB.

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9 décembre 2005 5 09 /12 /décembre /2005 10:33

Genèse 12

           

            Extrait du Grimoire interdit Transmigrations astrales et nefs limbiques, par Rubéhon l’insaisissable, Maître honoraire de l’ordre d’Armantel. Cette version n’est plus ou n’a jamais été éditée, cet extrait est partiellement censuré.

            « Nous déconseillons à nos lecteurs de braver les autorités du Bureau Interne du Conseil des Dieux. Tout voyage d’un monde à l’autre, doit être entrepris sous l’autorité d’un Mage qualifié qui saura obtenir du Département des Migrations du B.I.C.D., une autorisation en bonne et due forme. Hélas, c’est parceque ces autorisations sont extrêmement difficiles à obtenir, que de nombreux voyageurs choisissent de s’en passer, et que l’Ordre d’Armantel vous prodigue ses conseils.

            Il existe trois manières de franchir les limbes d’un monde à l’autre : l’usage d’un portail, l’usage d’une nef limbique ou encore d’une transmigration astrale.

            La transmigration astrale est la méthode la moins fréquemment utilisée. Elle nécessite l’usage d’un sortilège particulièrement délicat de projection astrale.  Sous forme astrale, le mage s’envole depuis un des bords-de-monde qu’il cherche à quitter, et traverse les limbes jusqu’à sa destination. Sous cette forme, le magicien n’est pas à l’abris de toutes les créatures qui peuplent les limbes, ni des agents du B.I.C.D. dont le rôle est de prévenir les traversés sauvages. Une fois arrivé à destination, il reste encore au voyageur à trouver un corps qu’il possédera grâce à un autre sort.

            Les nefs limbiques sont des embarcations magiquement altérées permettant à ses passagers de survivre dans les limbes. Les nefs partent d’un bord-de-monde et flottent dans les limbes, manœuvrées par un pilote. Différents moyens magiques peuvent être utilisés pour protéger ces embarcations, mais les rencontres peuvent être très dangereuses ! L’autre grand risque de ce genre de voyage étant de se perdre, tant l’orientation est difficile dans les limbes.

            Les portails sont bien moins risqués et bien plus pratiques. Il s’agit d’un passage magique instantané entre deux mondes. Ces portails sont généralement instables et restent généralement actifs peu de temps. Par ailleurs, leur usage peut entraîner des effets indésirables chez les usagers : malaise, nausée ou dérangements psychologiques plus ou moins durables. L’édification d’un portail requiert l’utilisation d’une magie extrêmement puissante. Ils sont généralement le fait du Conseil des Dieux ou de quelques rares Archimages. »

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5 décembre 2005 1 05 /12 /décembre /2005 18:42

Genèse 11

 

            Extrait du passage « L’annonce de Sürghamall faite à tous », dans Prophéties et mythes apocalyptiques pour les mécréants, par  L’Ordre des Gardiens du Passé (dissout en 1734 du calendrier Umbréan).

            « Oyez, Créatures mortelles qui peuplez ce monde ! Que mes paroles soient entendues de tous, qu’il marche, qu’il rampe, qu’il vole ou qu’il nage !

            Préparez-vous, car la juste colère des Dieux va s’abattre sur chacun ! La nuit va durer un an et beaucoup mourront alors.  Le tonnerre va gronder, de la glace va tomber du ciel et la mer sortira hors de son lit pour entrer dans vos demeures ! Vos chiens vous mordront, vos filles sortiront dans la nuit sans rentrer jusqu’au matin et vos poules ne pondront plus ! Mille autres horreurs contre-natures vont survenir tant que le courroux divin ne sera pas apaisé. Au terme de cette année, la terre sera déchirée en cinq parts qui vogueront dans les limbes. 

            Chaque part sera un royaume à jamais séparé des autres, car les guerres ont trop longtemps durées et les cinq Mages qui régnaient sur les royaumes ont trop longtemps répandu le chaos sur la création ! Ils ont usé de tous les stratagèmes pour accroître leurs pouvoirs et ont provoqué le Conseil des Dieux jusqu’en son sanctuaire, invoquant la Piste des Possibles. Ainsi, ils ont usurpé leur statut pour se substituer aux Dieux qui les ont édifiés !

            Et les Dieux stupides qui ont armé ces magiciens, qu’ils tremblent à leur tours ! Leur nom sera bientôt dérisoire car la Piste les abandonne déjà. Leur force appartient au passé ! Leur gloire est finie, les descendants d’A-Hod rejoindront les rangs des mortels dans cette épreuve !

            Ainsi, le poing terrifiant de la puissance divine s’abat aujourd’hui sur ses enfants ingrats. Que jamais l’on oublie dans les cinq mondes, que nul n’est au-dessus des Dieux ! Quand, les yeux ensanglantés, vous vous éveillerez demain, dans le bruit assourdissant d’un déluge d’étoiles et que le froid des lim… etc. »

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2 décembre 2005 5 02 /12 /décembre /2005 19:34

Genèse 10

 

            Extrait de Apprenti sorcier. Vol 1 : les fondements. Par Cabalistro, Evangrüs et Togmeuh l’artiste, aux éditions Arcana-Scolla.

            «Nous avons vu que, si on se réfère aux théories de la Genèse, la magie trouve ses origines dans le don de création absolue d’Armaka. Elle enseignera à de nombreuses créatures les bases de l’Art. Parmi ses élèves, les plus doués réussirent à inventer les formes actuelles de la sorcellerie. Les disciples d’Armaka pouvaient façonner la réalité mais sans égaler les Dieux ; ils n’avaient qu’un lointain lien avec la Piste des Possibles.

            Lorsque Armaka sombra dans le sommeil éternel après que Ulkord ait gravé son nom dans la roche, ce fut comme si une source s’était tarie pour ses disciples. Leur Art avait perdu sa muse, ils errèrent parmi le monde, désœuvrés. Certains enseignèrent les rudiments de la sorcellerie, dans l’espoir que le pouvoir d’Armaka renaîtrait un jour. D’autres parcoururent les contrées les plus lointaines et nombreux tombèrent sous l’influence des parents de leur ancienne maîtresse. C’est ainsi que la sorcellerie se répandit partout de par le monde et qu’elle se diversifia en autant d’écoles qu’il y avait de Dieux.

            Mais, ceci n’avait encore rien à voir avec les arcanes mystiques telles que nous les connaissons aujourd’hui. A l’époque, les Dieux se gardaient bien de trop partager leur pouvoir et conservaient les peuples pensants dans une infériorité soigneusement calculée. Les sorciers étaient alors totalement ignorants des réalités cosmologiques de l’univers et on les maintenait sciemment dans cet état. Dixit : Entretien avec une divinité mineure dans le couloir du Bureau Interne du Conseil des Dieux, de Lufhor Hallugène : « Les PPA de ce monde n’avaient pas découvert le feu depuis 10 000 ans, on allait pas leur ouvrir la voie vers la Piste des Possibles ! ».

            Pourtant, un interdit du B.I.C.D allait frapper les Divinités agissantes de notre monde, les interdisant d’agir les unes contre les autres. Le texte exact de cette Ordonnance comporte (paraît-il) 592 articles (mais un mortel ne peut la lire sans perdre la raison). En tout cas, les Dieux fortement limités dans leur action revirent leur stratégie pour pouvoir continuer à régler leurs petits différents. Ce qu’ils ne pouvaient faire par eux-même, ils en chargèrent leurs serviteurs, les magiciens, qui se virent bientôt octroyer des pouvoirs et des connaissances inimaginables !

            Le temps des Sorciers était venu et l’équilibre du monde allait en être bouleversé ! »

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29 novembre 2005 2 29 /11 /novembre /2005 19:04

Genèse 9

 

            Extrait du rapport de Sürghamall, agent du Bureau Interne du Conseil des Dieux. Ce récit est soi-disant la transcription de la prière de l’agent des Dieux, surpris par un barde outre-mondien en visite dans notre univers (autant dire que ce texte farfelu n’a même jamais suscité l’intérêt de la censure.)

 

            « Mes maîtres, écoutez votre humble serviteur, égaré sur un monde en proie à la folie !

            Entendez mes paroles et promptement, rappelez-moi auprès de vous avant que l’univers conçu par A-Hod et sa descendance n’ait raison de moi !

              Hélas, que nous nous sommes réjouis hâtivement quand l’annonce fut faite que ses rejetons avaient neutralisé ce fou d’A-Hod. Si celui-ci était dangereux et imprévisible et qu’il a gâché la chance gagnée sur la Piste, ses enfants le sont tout autant. Depuis que leur père est prisonnier des limbes, ils se livrent une guerre fratricide dont la création est l’otage. Ils creusent des gouffres pour marquer les frontières de leurs royaumes, ils jettent leurs peuples armés les uns contre les autres, ils abusent des sortilèges les plus effrayants, ils provoquent impunément typhons et ras de marée !

            La vie qu’ils ont crée sur ce monde ne survivra pas longtemps si nous n’agissons pas ! De par le devoir qui est fait aux Dieux de protéger la Vie issue de la Piste des Possibles et les peuples producteurs d’âmes (PPA ), je vous exhorte à prononcer un édit contre la descendance d’A-Hod, pour qu’ils n’interviennent plus directement sur cet Univers !

            La préservation du capital PPA  exige un geste fort. La Piste des Possibles ne peut se permettre un retour sur investissement négatif, il en va de l’équilibre cosmique.

            (Une lumière éblouissante illumina le ciel, une voie tonitruante retentit.)

 

VOTRE APPEL A ETE ENREGISTRE, UNE REPONSE VOUS PARVIENDRA SOUS PEU."

 

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28 novembre 2005 1 28 /11 /novembre /2005 22:48

Genèse 8

 

            Extrait de l’acte VI de l’opéra céleste de Schrebborn. Cette pièce est interdite dans l’Empire Umbréan et dans l’essentiel de la Karkondie.  La détention dans ces régions de ce texte constitue un acte de sédition.

 

            « (A l’ouverture de l’acte, Ulkord est assit dans un fauteuil de pierre, il parait affligé et tient sur ses genoux son gros manuscrit. Tinroc entre dans la salle, il est affublé d’épaisses lunettes multicolores.)

 
Hola Ulkord mon frère, que ta mine est sombre, toi qui hier paraissait si réjoui.

 
Hélas habile Tinroc, hier mon cœur était plein d’allégresse, le monde était enchanté et respirait le doux chant de l’amour, mais aujourd’hui j’ai failli.

    Par le Père de notre Père, Ulkord, quelle malédiction s’est abattue sur     toi pour que tout espoir ait quitté ton esprit si solide ?

 
                Une malédiction… tu vois clair Tinroc, c’est mon orgueil qui me vaut d’être maudit et malheureux.

 
                Tu n’es point orgueilleux, au contraire, de tous les Dieux, tu es le plus sage !

 
                Ha ha (Ulkord rit avec aigreur), sagesse… oui, je l’ai cru, mais en vérité, c’était de la présomption et non de la sagesse. Présomption, que de vouloir connaître toutes choses, présomption que de vouloir à toutes les choses de la nature trouver un nom, un règne et un ordre.

 
                Allons, c’est le fait de la science et c’est ton rôle que de faire l’inventaire du monde…

 
                Hélas, il est des choses que l’on n’inventorie pas, comme l’amour. (Ulkord s’effondre en sanglots, son frère se précipite pour le consoler et le soutenir).

 
                Je ne comprends pas…

 
                Mon frère, je suis un assassin car j’ai arraché au monde ce qu’il avait de plus beau ! La douce Armaka, l’enchanteresse…

 
                Armaka ? Arma-Kaé, notre cousine, comment est-ce possible ?

 
                Mon orgueil m’a poussé à rompre une promesse que je lui avais faite. Emporté par l’amour irrésistible qu’elle éveillait en moi, j’ai voulu graver son nom de mon poinçon au côté du mien… Pourtant elle m’avait fait promettre…Elle avait prédit ce qui arriverait, son nom ne devait point être écrit, son essence et mes alphabets n’étaient pas fait de la même matière. Dés que j’eus fini de graver les lettres délicates de son nom si aimable sur la roche, je sentis le froid dans mes os, la mort sur la pierre face à moi. Elle sombra dans un sommeil pire que la mort… »

 

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25 novembre 2005 5 25 /11 /novembre /2005 22:42

Genèse 7

 

Extrait du colloque Une théorie unificatrice pour la genèse, donné par le rédacteur Indexius au Haut Collège Réformé de Théologie.

 
« (…La salle se remplit après une pause, les séminaristes sont bien moins nombreux. Le rédacteur Indexius se rassoit  imperturbable…) Bien,  nous allons maintenant examiner les relations complexes entre les rejetons d’A-Hod et tenter d’expliquer les raisons des combats fratricides qui les opposèrent.

 
Tout d’abord, il faut considérer que si Hodalbert a été celui qui a mené la fronde contre A-Hod, tous n’ont pas partagé son enthousiasme, tous n’avaient pas forcément les mêmes objectifs et certains songeaient déjà à l’équilibre des pouvoirs qui résulterait de l’éviction du Dieu-Père… Oui ? vous, au fond, vous avez une question ou votre agitation est elle étrangère à mon exposé ?

(… un vieil homme à la moustache frisée prend la parole avec une certaine véhémence…) – Sur quel écrit vous basez-vous exactement ? Vous nous assenez vos vérités sans ja…

 
-Très bien vous n’avez pas lu le livret introductif qui vous a été donné au début de ce colloque,  il y figure une bibliographie. Bien, je reprends là où j’en étais…

 
-Mais enfin, vous ne pouvez tout de même pas vous baser sur les écrits submergés fydaliens ?

 
-Si, entre autre, ces textes apportent des informations capitales sur le plan théologique et recoupent nombres d’approches très intéressantes pour expliquer la genèse. (… le vieil homme bougonne avant de se rassoire…) Hmmm, à présent, reprenons.  Hod-Bor était le fils d’A-Hod qui lui vouait la fidélité la plus indéfectible et l’admiration la plus totale.  C’était également celui qui lui ressemblait le plus. Hod-Abal, alias Hodalbert, ne lui avait d’ailleurs pas fait confiance et lorsqu’il réunit les rejetons, il écarta Hod-Bor et la plupart de ses enfants. Hodalbert avait besoin d’une partie du pouvoir de son frère pour enfermer son père, il se contenta de celui détenu par un des fils de Hod-Bor : Ra-Hor.

 
Hod-Bor ne pardonnera jamais à Hod-Abal et à ses alliés d’avoir enfermé son père, pas plus qu’il ne leur pardonnera d’avoir retourné Ra-Hor contre lui. Par la suite, ce conflit ne fera que s’envenimer au travers de guerres fratricides.

 D’autres motifs de conflits naîtront parmi les Dieux au fil des intrigues, engendrant leur lot de tourmentes.  C’est avant tout parce que chacun avait une vision sensiblement différente du monde à venir que les rivalités émergèrent. Et surtout, la conception que chacun avait du rôle des créatures pensantes qui commençaient à s’éveiller et notamment des humains. »

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23 novembre 2005 3 23 /11 /novembre /2005 17:43

Genèse 6

             Extrait de Apprenti sorcier. Vol 1 : les fondements. Par Cabalistro, Evangrüs et Togmeuh l’artiste, aux éditions Arcana-Scolla.

             « Que l’on puisse altérer le monde qui nous entoure, d’une autre façon que par l’action directe de nos corps sur l’environnement, pose immédiatement la question du comment.

             Les théories les plus solides prenant racines dans la théo-cosmologie, nous évoquerons les mythes fondateurs de la genèse du Pentavers, en nous basant sur l’approche consensuelle d’Alpharos Indexius.

             A-Hod a crée l’univers (le nôtre). Il en a acquis le pouvoir et les ressources sur la Piste des Possibles, source de l’aléatoire, principe même de la magie. Il a distribué une partie de ce pouvoir créateur parmi sa descendance. Cette faculté de rendre réelles ses pensées ne connaissait pas de limite au départ. Mais, plus A-Hod s’est différencié en engendrant ses rejetons, plus ce pouvoir s’est affiné, se structurant. Toutefois, chez A-Hod, il restait une grande puissance créatrice brute. Quand ses enfants l’ont confiné dans sa prison, il y eut une brutale compression de cette énergie, qui s’est échappée comme un jet de vapeur. Comme ce fut le cas pour les autres rejetons d’A-Hod, cette parcelle de lui-même s’est incarnée en une entité distincte : Arma-Kaé.

             Cette déesse, personnification de la créativité spontanée d’A-Hod, allait apporter la magie aux créatures pensantes de l’univers. Elle donnera aux mages les clefs de l’exploitation des résidus de possibilité. »

  

 

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20 novembre 2005 7 20 /11 /novembre /2005 22:47

 

Genèse 5

             Extrait du colloque Une théorie unificatrice pour la genèse, donné par le rédacteur Indexius au Haut Collège Réformé de Théologie.

             « …Même si je dois admettre votre argument (…le professeur attend que la salle se calme…), même si je dois admettre qu’une datation est impossible, l’évènement Arbre-à-Rhum est le facteur déclencheur, c’est reconnu et admis dans tout le Pentavers ! (…la salle est très agitée, l’interruption dure près de cinq minutes…)

             Donc, suite à la prolifération, grâce à A-Hod, de l’arbre-à-rhum dans les deux tiers de l’Albadrie, Hodalbert ne décolère pas. En cela, il exprime un sentiment communément répandu chez la grande majorité des divinités.

             Il faut considérer qu’en personnalisant ses rejetons, A-Hod a épuré son essence même, jusqu'à devenir une force créatrice un peu chaotique (…protestations dans la salle que Indexius  ignore…).

             Bref, chers collègues, quelles que soient les hypothèses retenues, il est clair que la fronde a gagné quasiment l’ensemble de la descendance d’A-Hod. Les divinités se sont liguées (…un individu s’agite au fond de l’amphithéâtre…), oui, à l’exception de Hodebaur et quelques autres.

             Les Dieux, menés par Hodalbert, invoqueront la Piste des Possibles, et à eux tous, parviendront à enfermer A-Hod au cœur des limbes, dans une prison scellée par Haudroc et gardée par Ra-Hor (le fils de Hodebaur), qui tirera un pouvoir important grâce à cette fonction. C’est cette puissance et ce statut particulier qu’acquière Ra-Hor, qui justifieront qu’il se retourne contre son père. (…la salle applaudit pour un bon tiers, tandis qu’elle se vide pour une autre partie, des théologues quittant les lieux bruyamment…) »

 

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20 novembre 2005 7 20 /11 /novembre /2005 22:38

 

Genèse 4

             D’après Alpharos Indexius et collaborateurs, rédacteur du Haut Collège Réformé de Théologie.

             « Ainsi chaque jour, les Dieux s’attelaient à la grande tâche. Les créatures se multipliaient et peuplaient chaque recoin du monde. Toutes les heures voyaient apparaître une nouvelle variété animale, végétale ou minérale. Chacun rivalisait d’imagination. Les enfants des cinq rejetons n’avaient de cesse de surprendre leurs parents. Et les enfants d’A-Hod se ravissaient du monde si riche qui s’animait.

             A-Hod lui, roulait ses multiples yeux en tout sens. Il ne songeait qu’à démontrer qu’il était le plus grand et le premier des Dieux. Ainsi, si Hod-Mär créait un grand poisson vif et argenté, A-Hod faisait naître un carnassier grand comme dix baleines, si Hod-Arok enchâssait des cristaux étincelants dans la roche, A-Hod lui, faisait jaillir des rivières de mercure.

             Bientôt, les prodiges d’A-Hod agacèrent passablement ses enfants. Certains se plaignant du manque de cohérence de l’œuvre, d’autres s’inquiétant des retombées écologiques. »

 

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20 novembre 2005 7 20 /11 /novembre /2005 22:37

 

 Genèse 3

             D’après Alpharos Indexius, rédacteur du Haut Collège de Théologie, ce texte paraît dans la première édition de  La théologie accessible. Il s’agit ici d’une version corrigée et révisée.

             « Ainsi A-Hod avait désormais cinq enfants pour l’assister :  Hod-Mär, Hod-Laé, Hod-Arok,  Hod-Abal et Hod-Bor.  Chacun d’eux était formidable et unique car tous recelaient une parcelle de la puissance de leur père, sans qu’aucun ne puisse l’égaler. Chacun s’émerveillait des prouesses de leur divin père qui redoublait de prodiges pour impressionner ses rejetons. Il créa alors les choses les plus incroyables qu’on ne verrait jamais dans ce monde (même si de l’avis du Bureau Intérieur, la plupart de ces créatures fabuleuses et autres merveilles auraient mieux fait de rester dans le domaine du rêve).

             Sous le regard émerveillé de leur père, les jeunes Dieux commencèrent également à façonner ce monde. Hod-Mär plongea au cœur des mers et sculpta les récifs. Hod-Laé bâtit des palais vaporeux dans le ciel. Hod-Arok ébranla la terre pour en extraire des montagnes. Hod-Abal fit jaillir la vie et peignit la terre en vert. Hod-Bor  donna au monde une force vive, source de destruction et il l’appela Feu.

             Ces travaux titanesques apportaient de grandes joies à A-Hod. Le monde développait ses richesses plus vite qu’il ne l’aurait imaginé. Il comprit vite la raison de cette effervescence : ses rejetons, à leur tour, avaient enfanté des Dieux pour les assister. En apprenant la nouvelle, A-Hod resta figé, les yeux (il en avait beaucoup) ouverts comme des soucoupes pendant quelques années durant lesquelles 2748 catastrophes naturelles s’abattirent sur le monde. »

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