Codex Panthéus 1, par A. Indexius Hod-Bör (aka Hodebaur/ Cœur-de-Braise/ Prince de Cendre) est celui qui est resté le plus fidèle à son père A-Hod. Lorsqu’il découvrit que ses frères s’étaient retournés contre leur père, il jura de le venger et les maudit. De la même façon, il renia son fils Ra-Hor qui prêtera son assistance à ses oncles et tantes et deviendra le gardien de la prison d’A-Hod.
Les premiers enfants d’A-Hod : Hod-Bör
Hod-Bör est une divinité ambivalente, connu pour son esprit colérique et la haine qu’il voue à ses frères, il est aussi apprécié comme divinité protectrice qui apporta le feu aux mortels.
En fait, on peut concevoir Hodebaur comme un être consumé par un perpétuel feu intérieur, source de vie et de destruction. Il contient sans cesse une énergie qui lui permet de faire de grandes choses, mais qui le pousse, parfois à exploser. Ainsi, il est toujours impatient et prompt à réagir. Il se laisse guider par l’instant et les sentiments plutôt que par la raison. En général, il aime passionnément avant de détester cruellement. Tous ceux de son entourage ont eu à subir sa colère un jour ou l’autre. Ainsi, il défigurera son fils/fille Sibalor, trop fier de sa beauté. Hodebaur est figuré comme un démon de flammes, dont le trône est un grand âtre. Ses yeux couvent comme des braises et il souffle une épaisse fumée. On dit que là où il marche, la terre est irrémédiablement brûlée. Ses symboles sont le feu, les brasiers qu’on allume en son nom, le tison dont il marque ses sujets. Le sang de Hod-Bör est constitué de cendre, on dit qu’il ne reste rien d’autre de son passage. On l’associe fréquemment au phénix pour qui il n’y a pas de passé, mais un perpétuel renouveau. On lui associe aussi la Hyène et le Vautour. Hodebaur est toujours vénéré (ou craint) dans les provinces constituant l’actuel Baudracie, en particulier dans les Terres de Grend et l’Empire d’Yrjiad. Il est le maître des mystérieux Nomades de la Fournaise et des Cendreux (morts-vivants).
La dernière incarnation de Hod-Bör serait toujours vivante en Baudracie. Cet avatar aurait atteint un niveau considérable d’ « éveil ».